souffrance animale - hiver 2021

Chronique de la souffrance animale – Hiver 2021

Souffrance animale – Hiver 2021
Petite chronique d’événements marquants rappelant la souffrance animale toujours aussi omniprésente en cet hiver 2021 malgré tous les efforts déployés pour la masquer.

Ces événements ont été largement relayés sur les réseaux sociaux, mais un certain nombre de personnes ne sont pas sur ces réseaux. Et cette actualité de souffrance animale défile vite…

SUBWAY – LA CRUAUTÉ À CHAQUE BOUCHÉE

Subway promet un sandwich « préparé sous vos yeux ». Sous vos yeux, vraiment ? L214 vous révèle la (vraie) recette des sandwichs au poulet Subway. 

Dans les élevages intensifs fournissant l’enseigne, les oiseaux sont entassés à plusieurs dizaines de milliers par bâtiment et passent leur vie sur une litière gorgée de déjections, sans qu’elle ne soit nettoyée ni changée. Ils sont enfermés, sans aucun accès à l’extérieur. 

Après 35 jours ou à peine plus, ils sont envoyés à l’abattoir où ils sont violemment accrochés par les pattes, la tête en bas, alors qu’ils sont encore conscients, et plongés  dans un bain d’eau électrifié avant d’être saignés.

Aucun animal ne devrait subir ce calvaire ! Pour que cela cesse, demandez à Subway de bannir ces pratiques en signant la pétition.

Cauchemar pour des dizaines de cochons abandonnés

Souffrance animale – Hiver 2021 – Janvier

Délit d’abandon et fin tragique pour ces cochons

Les images que nous révélons sont terrifiantes, et les faits le sont encore plus : les équipements des salles de maternité ont été démontés, l’élevage a été fermé et les cochons ont été volontairement laissés là, à agoniser et à mourir. On découvre dans cet élevage des dizaines de cadavres, certains parfois presque à l’état de squelette, grignotés par les rats.

Une enquête devra déterminer les causes précises de la mort, mais il est certain qu’ils sont morts par manque de soins. Ce délit d’abandon est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. L214 porte plainte pour cruauté et abandon d’animaux auprès du procureur de Saint-Brieuc.

Empêchons la récidive !

L’éleveur possède une autre porcherie toujours en fonctionnement, sur la même commune que l’élevage abandonné. Il est adhérent à un groupement, la Cooperl, qui est censé accompagner les éleveurs « à élever des animaux dans des conditions sanitaires optimales et garantir leur bien-être. » Quelle ironie ! Comment est-il possible que la Cooperl n’ait pas remarqué que l’éleveur ne livrait plus de cochons à l’abattoir en provenance de cet élevage ? Comment le vétérinaire chargé du suivi de l’élevage au nom du groupement a-t-il pu passer à côté de cette situation catastrophique ? La même question se pose pour les services vétérinaires du département.

Ce mouroir, qui interroge sur la capacité de l’éleveur à gérer un élevage, doit amener les autorités à intervenir d’urgence et ordonner une fermeture administrative immédiate de toutes les exploitations de cet éleveur.

Cette horreur ne doit plus jamais se reproduire !

Dindes Le Gaulois : l’enfer à l’abattoir de Blancafort

Souffrance animale – Hiver 2021 – Décembre

Avant d’arriver dans cet enfer, les dindes sont élevées dans d’immenses bâtiments, entassées les unes sur les autres et engraissées pendant 3 à 4 mois. Dans ces élevages intensifs, on compte en moyenne 8 dindes par mètre carré, souvent déplumées ou blessées. Elles ne fouleront jamais un brin d’herbe, mais pataugent dans les déjections qui s’accumulent au fil des semaines.

Leurs conditions de transport vers l’abattoir sont également catastrophiques, à l’image de leurs conditions d’élevage. Elles sont entassées dans des caisses bien trop petites. Leurs têtes touchent le plafond, ce qui ne permet pas une bonne ventilation et peut entraîner un stress thermique chez les dindes, qui luttent pour respirer et faire baisser la température de leur corps. Certaines dindes se coincent la tête au moment d’être déchargées des camions, et les poubelles de l’abattoir sont remplies des cadavres de celles qui n’ont pas survécu au transport.

À peine arrivées à l’abattoir, les dindes sont suspendues la tête à l’envers, les pattes coincées sur des crochets. Cela engendre des douleurs aiguës pour ces oiseaux qui peuvent peser jusqu’à 15 kg. Les dindes sont obligées de tenir la tête levée pour ne pas racler le sol. La chaîne où elles sont accrochées parcourant plus de 50 mètres, elles peuvent rester suspendues conscientes pendant plus de 2 minutes. Ce sont deux violations flagrantes de la réglementation.

La réalité sordide d’un élevage « Préférence » d’Herta

Souffrance animale – Hiver 2021 – Décembre

Dans les salles de maternité, les truies mettent au monde des porcelets à la chaîne, enfermées dans des cages où elles n’ont même pas la possibilité de se retourner. Elles peinent à se lever, et il arrive qu’elles écrasent l’un de leurs petits en se couchant, malgré elles.

Les porcelets naissent dans un environnement de métal et de béton. Dès leurs premiers pas, certains se coincent les pattes dans le sol ajouré et hurlent. Sans soins et sans attention de leur mère, malheureusement dans l’incapacité de s’occuper d’eux, de nombreux porcelets meurent à la naissance. Les porcelets morts sont ramassés par dizaines, et ceux jugés trop chétifs sont tués, claqués contre un mur.

Les cochons engraissés sont quant à eux entassés les uns sur les autres. Leur queue a été coupée pour prévenir les morsures dans cet environnement stressant. Ils sont couverts d’excréments et griffés. Les plus malchanceux souffrent de douloureuses hernies.

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